Tombe n° 11 :
Après la tombe 4, voici une autre tombe des Arnoux : Celle de la « Tante Émilie » : Émilie ARNOUX (1874-1940). C’est la sœur dePolet. Restée célibataire, elle jouissait d’un grand respect auprès de Laure sa nièce et filleule et auprès d’Élisa (Brusset, épouse Arnoux évoquée à la tombe 9). Il est probable que sa propre mère, Marie Arnoux née Brusset, ainsi que son père, Louis Arnoux (père donc de Léopold-Poletet d’Émilie), partagent la tombe de leur fille. La tombe 11 est identique dans sa décorationà celle de Yetha Ponson épouse Arnoux et de Laure Arnoux épouse Brachet (tombe 4). D’après la date indiquée sur sa stèle, Émilie est morte, comme Yétha sa belle-soeur, en 1940, au début de la guerre. Ses deux nièces Laure du Pouzet (néeArnoux) et Elisa de Saint Pierre (nièce par alliance puisque Elisa est marié à unArnoux), les deux nièces donc l’appelaient avec respect « la tante Émilie ». Il conviendra de vérifier si Léopold Arnoux et le père d’Aimé Arnoux sont bien frères et, du reste, d’évaluer leur degré de parenté avec les nombreux Arnoux de La Tuilière, berceau de la famille, avant d’être acheté par Claude et Annie Ravoux dans les années 70.
On ne sait guère, justement, où se trouvent les restes des ARNOUX Joseph et de sa femme, Euphrasie, ainsi queceux d’ARNOUX Louis et de sa femme Louise qui habitaient dans une des 4 maisons de La Tuilière. Les habitants actuels, Claude Ravoux, Annie, leur fils Alain et sa famille, nouveaux acquéreurs de La Tuilière, ont restauré en belles pierres toutes ces maisons avec l’aide d’un maçon marocain, Kader, une force de la nature qui soulevait des linteaux de 50 kg et plus, mais qui a fini bien usé dans une chaise à roulette. Claude Ravoux pense que dans les 4 maisons dont il a trouvé la ruine, il devait y voir une bonne vingtaine d’Arnoux, répartis sur au moins 4 foyers ! Ensuite les nouveaux couples se sont installés au Pouzet, chez le Mé, à Douas, à Saint Pierre… Mais Jenny Arnoux (née à Lemps et professeur de lettres à Aix) a recensé dans ses recherches généalogiques des Arnoux résidents à La Ciresse jusqu’en 1822. C’est par Marie Brusset épouse Arnoux qu’Honoré Brusset hérite de La Ciresse qu’il vendra plus tard à la famille Bonfils.